Aujourd'hui le mot de passe est : Nihonga
Vous avez jusqu'à 21h ce soir pour nous livrer le mot de passe qui vous permettra d'accéder GRATUITEMENT à nos expositions !
Édifice historique, le Centre d'art de Kamouraska est un lieu d'exposition et de diffusion des arts visuels et des métiers d'art. La « Rencontre photographique à Kamouraska » ainsi que « Matières et Mémoires », c'est chez nous que ça se passe !
jeudi 23 août 2012
lundi 20 août 2012
Une journée dans la peau de la directrice
5h20. Le réveille-matin sonne. Non. Ce n’est pas le réveille-matin, c’est mon petit dernier qui fait ses dents. Je m’extirpe du lit, péniblement. Il faut dire que la réunion de la veille avec mon conseil d’administration s’est terminée passablement tard. Je berce mon bébé tout en établissant l’horaire de ma journée. Le premier s’est rendormi, le second est bien rempli; je me dirige donc vers la douche. S’en suivent maquillage, coiffure et tout le toutim (oui, la directrice est coquette un brin). Café à la main, je prépare le déjeuner pour toute ma marmaille. Le téléphone sonne : entrevue matinale à la radio. Je règle le téléviseur sur le canal des dessins animés puis m’enferme dans la salle de bain pour ne pas être dérangée pendant l’entrevue.
8h00.
Départ imminent pour le bureau. Dents brossées et pipi fait par la marmaille,
nous sautons tous dans la voiture, littéralement. Après avoir laissé ma plus
vieille à la garderie, je me dirige vers le Centre d’art pendant que bébé
pleure d’avoir le soleil dans les yeux, juste avant de s’endormir profondément.
Au bureau, je démarre la cafetière, ouvre mon ordinateur et prend les messages
sur le répondeur. Je m’assieds ensuite pour lire les 32 courriels reçus durant
la nuit, tout en jetant régulièrement un coup d’œil à mon bébé qui dort comme
un roi dans la voiture. Une petite alarme retentit sur mon bureau : dans
cinq minutes, la commissaire Nathalie débarquera au Centre pour qu’on règle nos
comptes (financiers, han, pas de chicane dans ma cabane). On s’assied, on
rigole, on se remémore notre semaine folle de montage, on se félicite
mutuellement du bon travail. Bref, on s’aime ben gros. Elle reste dans le
bureau environ une heure, pendant laquelle l’animateur vient par deux fois me
demander si je suis disponible pour rencontrer des artistes qui veulent déposer
des projets. Évidemment non, ils devront repasser plus tard. J’interromps ma
rencontre avec Nathalie pour aller chercher mon fils qui s’est réveillé. Je l’allaite
d’un bras tout en signant des chèques de l’autre. Puis, je le dépose au sol et
il s’élance vers son terrain de jeux préféré : le bureau de l’agente de
communication.
11h30.
Un des artistes venu plus tôt est dans mon bureau. Il m’expose son projet
pendant que mon bébé hurle de faim. Un rapide coup d’œil à mon ordinateur m’indique
que j’ai reçu 23 nouveaux courriels. J’ai faim. J’ai envie d’un café. J’entends
l’animateur qui explique à une dame, mécontente de devoir payer pour entrer,
que les sommes amassées nous permettent de développer sans cesse notre établissement,
tout en offrant des conditions d’exposition agréables pour nos artistes. Je
note dans ma tête que je lui dois des félicitations pour son discours. Je fais
dîner mon bébé, j’avale quelques bouchées rapides tout en consultant mes
courriels puis je m’attaque à ma programmation 2013. J’ai du pain sur la
planche, mais je trippe à mettre de l’avant tous ces projets soulevés à la
dernière réunion.
13h00.
Mon bébé dort. J’en profite pour mettre à jour la comptabilité, payer les
factures, préparer les dépôts. Je fais quelques téléphones. Au bout du fil :
des artistes dont le dossier a été retenu, des organismes me donnant des précisions
sur leur programme de subvention, des directeurs de musées susceptibles d’accueillir
nos expositions itinérantes, une école prévoyant une visite cet automne. Je
couche sur papier quelques idées de mise en espace, je prépare mon plan de
match pour la prochaine édition de la Rencontre photographique. Je fouille sur
Internet, je fouine dans mes dossiers reçus suite à l’appel de projet, j’écris,
je construis, j’élabore, je rêvasse sur la programmation 2013 parfaite. Je prie
les dieux de l’aide financière au fonctionnement. Mon fils se réveille. Câlins,
petits jeux, comptines. Mon rôle de mère éclipse totalement, l’espace d’un
quart d’heure, celui de directrice. Mon fils veut repartir à la découverte, je
le dépose au sol et il se dirige vers la grosse boîte pleine de dépliants qu’il
éparpille.
16h20.
J’envoie quelques derniers courriels avant de plier bagages. J’emporte quelques
dossiers que je feuillèterai à la maison une fois les enfants couchés. Je récupère
ma grande à la garderie et tout en chantonnant des comptines avec elle, je vérifie
mentalement que mon horaire de la journée a été respecté. Au bercail, c’est la
routine familiale du soir qui s’enclenche : préparation du souper,
avalement du souper, digestion du souper pendant le bain des enfants, jeux,
histoires et dodo. Quand tout le monde dort, même mon conjoint, je sors
quelques dossiers et les consulte. Je réfléchis, en silence. Je prends des
notes, je lis pour la centième fois la ligne directrice de tel programme de
subvention, j’ajoute quelques phrases dans la demande de tel autre programme. Je
dessine des plans de mise en espace, j’efface, je recommence. Jusqu’à ce que je
tombe de sommeil. Là, je monte à l’étage et m’endors en me disant que j’ai sans
aucun doute la plus belle job du monde entier!
jeudi 16 août 2012
Jeudi « Sésame ouvre-toi ! »
Aujourd'hui le mot de passe est : Marbre
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mercredi 15 août 2012
Blogueuse-invitée : Martine Bélanger, sculpteur sur pierre
Bonjour,
J’expose
présentement quelques sculptures récentes au Centre d’art de Kamouraska. Ce sont
deux bons amis sculpteurs sur pierre, Alain Dionne et Jeff Watson, qui m’ont
encouragée à y présenter mon dossier.
Donc, il y a un
an déjà, le Centre d’art de Kamouraska me contactait pour m’aviser que mon
dossier avait été retenu. Je me suis donc mise rapidement au travail, une
sculpture prenant environ un mois à « naître »…
Je ne vais pas
vous répétez toute ma démarche puisque vous pouvez la lire sur le site du
Centre d’art (http://www.kamouraska.org/automne.php), mais je vous résume la préparation et le choix des sculptures présentées.
Je
souhaitais offrir de la diversité, tant au niveau des pierres que des formats. Je
présente donc trois pièces de marbre blanc de plus ou moins 55 cm. Elles ne représentent
que le vêtement du haut du corps, soit un t-shirt et une
chemise blanche d’homme et une blouse blanche de femme. Ce sont des pièces assez massives, monochromes.
Plus petites, six pièce, cinq femmes et un homme.
Celles-ci mesurent entre 48 et 55 cm, mais le personnage est complet : c’est
tout le personnage qu’on peut imaginer. Pour quelques-unes,
il y a juxtaposition de deux pierres différentes. Par exemple, pour la pièce « Femme
et la Brise », le veston blanc est
fait de marbre et la jupe, de limestone, une pierre assez dure et granuleuse de
teinte jaunâtre.
Je vous invite à
me questionner sur ma démarche autant que sur mon processus de création en
sculpture. Vous pouvez visiter mon site web à l'adresse suivante : http://pages.videotron.com/martineb/
Au plaisir !
Martine Bélanger,
sculpteur sur pierre
lundi 13 août 2012
Mon expérience en tant qu'agente de communication au Centre d’art de Kamouraska
En tant qu’étudiante en communication à Sherbrooke,
avoir l’opportunité d’être agente de communication dans mon village natal, c’est
assez incroyable; occuper ce poste dans un lieu de diffusion artistique, ça, c’est
juste formidable !
L’histoire débute quelque part au mois de mars, alors
que j’étais en pleine période de questionnements. À ce moment-là, la grève étudiante
avait débuté et j’ignorais complètement ce qui m’attendait pour les mois à
venir. J’avais prévu rester à Sherbrooke, alors persuadée que c’était le seul
moyen de décrocher un emploi dans mon domaine d’étude, lorsque j’appris qu’un(e)
agent(e) de communication était recherché(e) à Kamouraska. D’abord surprise, je
fus vite charmée. En effet, le poste était offert par le Centre d’art de
Kamouraska, la seule institution muséale de la région entièrement consacrée à
la diffusion des arts visuels depuis le renouvellement de sa mission en 2010. C’était
à mes yeux le match parfait : j’allais enfin pouvoir mettre en pratique ce
que j’avais appris au courant des derniers mois et, en prime, je participerais
au développement de la nouvelle vocation de l’organisme.
Cinq mois plus tard, me voici responsable des
communications dans cet édifice plus que centenaire (érigé en 1888, le Centre d’art
de Kamouraska fut originellement un palais de justice, puis un bureau d’enregistrement).
Qu’est ce que j’y fais ? Un peu de tout ! De la peinture des murs à la
promotion des activités, en passant par l’animation des réseaux sociaux, je
dois aussi rédiger différents communiqués de presse et contacter les médias. À
cet effet, je n’ai jamais écrit autant de courriels de toute ma vie ! À tel
point que mon compte Hotmail fut bloqué à de nombreuses reprises, car l’envoi
massif de « courrier indésirable » (c’est Hotmail qui le dit !)
me fit passer pour une spammeuse professionnelle
! Pas drôle ça !
Je partage également mon quotidien avec une véritable
mère kangourou, Ève trimballant son bébé un peu partout avec elle. Le petit
monstre grandit démesurément vite : à ma première journée, il avait du mal
à s’asseoir en équilibre et, au moment où j’écris ces lignes, il arrive à se
lever sur le bout des pieds pour mettre la pagaille dans mes dossiers (et il
trouve ça drôle en plus !!!) Mais bon… On l’aime plus que tout et lorsqu’il n’est
pas là, on trouve ça légèrement trop tranquille…
Oui, il faut le dire, je suis extrêmement chanceuse d’occuper
cet emploi. Ici on rencontre des artistes de grand talent, des peintres, des
photographes, des sculpteurs, etc. La plupart, très sympathique, a su s’impliquer
et répondre à nombre de mes questions. Je tiens, par le fait même, à les
remercier pour leur grande et précieuse générosité. Il faut dire que sans cette
dernière, bien des projets seraient impossibles à concevoir.
Chose certaine, je garderai un superbe souvenir de
mon passage dans cette oasis culturelle et, j’encourage, par le fait même, tous
les passionnés d’art à s’y ressourcer lors de leur escapade dans le doux pays !
Sincèrement,
Lorraine Alexandre
Agente de communication – saison 2012
Centre d’art de Kamouraska
jeudi 9 août 2012
Jeudi « Sésame ouvre-toi ! »
Aujourd'hui le mot de passe est : Glaçure
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